Artiste coup de cœur: Niti Marcelle Mueth

Les dessins aux couleurs pastel de la talentueuse artiste et designer Niti Marcelle Mueth mettent en valeur essentiellement des femmes racisées.

À la fois délicates et puissantes, les créations émergent des pensées et du quotidien de l’illustratrice montréalaise qui nous partage quelques bribes d’histoires. Avec son style élégant, c’est tout en simplicité qu’elle donne vie à ses personnages et leurs messages pertinents.

«Mon travail se forme par différents médiums tels que l’illustration, l’animation ainsi que la sérigraphie et s’articule autour d’une réflexion sur les expériences d’individus qui me ressemblent», relève-t-elle.

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Artiste coup de cœur: Al Mefer

L’artiste visuel espagnol Al Mefer réalise des photographies et des oeuvres en CGI [images générées par ordinateur] aux saveurs dystopiques et dont les teintes vibrantes happent l’oeil. Dans ces paysages post-apocalyptiques et étrangement attirants, il nous offre de découvrir sa version du futur.

«Je me concentre sur la couleur et la composition afin de créer l’atmosphère d’un monde futuriste où la nature et la vie urbaine ont été complètement transformées par les problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement, que ce soit les changements climatiques ou la technologie», dit-il.

«Tout au long du processus créatif, j’entre dans un état dans lequel je ne remarque plus avoir faim ni sommeil. Je ne dirais même pas que je me sens heureux, simplement engagé et méditatif. C’est un exercice très thérapeutique pour moi», me confiait-il aussi pour Fubiz en 2018.

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Artiste coup de cœur: Mirov

L’artiste visuelle Mirov façonne des oeuvres aux couleurs vives et aux accents délicieusement kitsch pour venir confronter les spectateur-ices.

Ses créations hybrides se situent entre le collage et la peinture en aérosol, texturées au passage par divers autres médiums avec lesquels elle expérimente – que ce soit sous forme de tableaux ou de collages de rue qui subliment les murs de Montréal.

Si vous croisez l’une de ses oeuvres lors d’une promenade, sachez que c’est une invitation à prendre une pause et plonger au coeur des émotions qu’elle suscite chez vous!

«J’aime garder l’intention de pousser plus loin le questionnement des gens envers leur propre nature, leur perception d’eux-mêmes et leurs limitations. Pour moi, la rue, en tant que lieu de diffusion, crée un contexte invitant une lecture spontanée de l’œuvre et facilite ainsi ce genre de réflexion introspective chez le public.

Dernièrement, je présente surtout des personnages solitaires dans des mondes imaginés et post-apocalyptiques, qui nous permettent de comprendre et d’apprécier la beauté du monde dans lequel nous vivons présentement», indique l’artiste.

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Artiste coup de cœur: Marie-Hélène Racine

Poétiques, incisifs, oniriques, ironiques, thérapeutiques, les collages de Marie-Hélène Racine ont tous un petit quelque chose qui nous rappelle les aléas de la vie.

L’artiste visuelle s’inspire du vécu pour assembler ensemble des morceaux de fiction et des mots qui ont du sens. À méditer sans modération.

«J’écris souvent en même temps que je colle. Et je colle à peu près comme j’écris. Je travaille majoritairement à partir de souvenirs et de traumatismes qui dégoulinent de mon enfance. (Presque) tout est autofictionnel. C’est une sorte de cure. Ça m’apaise. Les couleurs des images, les textures, les différentes expressions des visages figés pour toujours par la photographie, les titres parfois drôles, souvent intenses; tout ce que je trouve dans les revues me permet de voyager sans trop de brusqueries dans mon univers intérieur amoché», m’indique-t-elle.

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Artiste coup de cœur: Youloune

Délicats, mais saisissants, minimalistes, mais empreints d’émotions, les dessins de l’artiste Hélène Gruénais alias Youloune magnifient le réel, l’air de rien.

Ses personnages, presque toujours en mouvement, sont immortalisés sur divers supports pour émerveiller petits et grands.

«Dessiner pour moi est un geste que je pratique au quotidien depuis 2006. J’aime observer autour de moi et relever des petits détails que personne n’aurait vus sur le moment. La délicatesse des choses, la poésie qui souffle sur nous sans qu’on la perçoive. C’est prendre le temps de capturer, de figer ce qui nous glisse entre les mains et de lui rendre sa beauté! Dès mon arrivée à Montréal, il y a trois ans, je me suis mise à capter le corps vivant: en danse, en théâtre et aussi le citadin… J’aime qu’ils continuent à vivre, encrés sur papier, sur une vitre, sur la peau, les textiles, etc.», nous confie-t-elle.

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Artiste coup de cœur: François Ollivier

Le photographe montréalais François Ollivier s’est adapté au confinement en développant quelques-unes de ses idées de natures mortes.

Lui qui normalement aime tant se promener pour capturer des moments de vie et prendre en photo des inconnus, se révèle tout aussi talentueux avec des objets inanimés.

«Ce qui me plait tant c’est le processus, le choix des matériaux, la recherche de l’harmonie dans la structure, le calme et l’exploration induite lors d’un shoot de still life. J’aime cette possibilité de raconter une histoire, de susciter des émotions, comme dans le cas des photos faites pour Ariane Zita où on est allé chercher les sentiments de son album, avec la bougie brisée mais qui est toujours capable de bruler, ce genre de choses.»

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Artiste coup de cœur: Kim Renaud-Venne

La montréalaise Kim Renaud-Venne réalise des dessins et des collages à la fois sensibles et infiniment lumineux.

Ses héroïnes nous émeuvent et ne semblent jamais manquer d’audace.

«Je dessine des femmes parce que je les aime dans toute leur complexité. Elles ne cessent d’être une source d’inspiration et de découverte pour moi. Souvent, quand je les illustre, je le fais sans trop y avoir réfléchi parce qu’au fond, et peut-être égoïstement, j’ai besoin d’elles dans ma vie, de leur présence, pour exister. Je les vois puissantes, vulnérables et profondes. Elles habiteront toujours un espace notable dans mon imaginaire. C’est grâce aux femmes de mon entourage que j’ai cette pulsion créatrice qui m’anime à tous les jours. Sans elles, je serais démunie», relève-t-elle.

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